Dans cette douce mélodie, apporte-moi des indices.

Une pluie diluvienne, continuait de s'abattre dans ce monde froid et ténébreux. Ce monde qui lui était inconnus, et qui semblait plutôt de bonne augure et de plaisance. Pourtant il n'avait rien de vraiment extraordinaire. Des immeubles noirs éclairés sans le moindre signe d'âme vivante. Des ruelles sombres ou la faible lueur des lampadaires capricieux clairvoyant la plupart du temps, des drôles de créature courrant le plus vite possible d'un point à l'autre. Un ciel noir éclairé par une lune en forme de coeur, qui d'ailleurs semblait bien étrange dans tout ce décor funèbre, et pour finir une jeune femme pensive sous cette pluie qui l'a trempait jusqu'à l'os.
Il était sans dire, qu'elle avait beaucoup de question en tête, parfois sans réponse, mais le plus souvent c'était sans la présence d'aucun indice. Rien sur les lieux, ni sur les environs. Il fallait mieux pas être désespérée si on voulait que tout nous arrive sans bouger le petit doigt.

Amane n'avait pas l'air désespérée, loin de là, elle restait calme confiance et sereine.
De tout façon en ce moment même, elle avait du mal à ressentir quoique ce soit. Ni tristesse, ni colère, ni rage. Elle se semblait vide, telle une coquille d'oeuf sans poussin, sans être dedans, juste une coquille tout ce qu'il y a de plus banal.
La main sur le coeur, voulant vérifier si vraiment aucun son de battement en sortait, la jeune femme restait perplexe sur ses dires de tout à l'heure. Re-confirmation. Elle n'avait plus rien. Comment se faisait-il, qu'elle pouvait vivre sans le moindre coeur dans sa poitrine.
Toute personne née avec un coeur non ? Sans lui plus rien ne fonctionne dans l'organisme, c'est comme le moteur dans une voiture, s'il y en a pas elle peut pas démarrer.
Un soupir se suivis, le sien. L'air chaud expulsée se forma en une vapeur qui s'échappa aussitôt dans l'atmosphère. Il avait l'air de faire froid, mais pas assez pour faire frissonner la simili. Après tout, elle avait l'air d'être habituée au froid le plus tenace. Elle le sentais au fond d'elle même.
Et puis...Quant-elle était humaine, elle contrôlait le pouvoir de la glace à la perfection. A croire que ce pouvoir était restée près d'elle.

Flic, flac, flic flac. Le bruit de ses chaussures, tapaient sur les flasques d'eau à terre qui s'écoulait dans la jonction de la route pavés. Deux bruits distincts dans cette environnement, la pluie qui tombait inlassablement et les bruits de pas de notre simili. Un mélange de son et de coordination de la part d'une mélodie plutôt minim, qui avait son charme.
Après tout, quel mal il y avait à écouter cette douce fanfare ? La tête relevée, les idées toujours aussi brouillée, Amane semblait un brin triste. Elle ne l'était pas loin de là. Elle restait tout aussi neutre, mais elle avait besoin qu'on l'éclaire, qu'on lui apprenne bien plus que les belles choses de la vie. Besoin importante d'information, sinon, elle n'avancerait pas.
Ses yeux étaient fermés bien que celui de gauche était caché par ses long cheveux rouges.
Est-elle pensive ? Réfléchissait-elle encore ? Sa tête se baissa, faisant couler toute l'eau qui était installée sur son visage.
Une sorte de purification ? Personne ne pouvait le savoir. Et cette pensée n'avait pas l'air d'affectée la simili.
Ses pas la guidait vers le milieu de la place. Ou la lumière est les ténèbres s'unissait pour avoir cette place.
La jeune femme était pour le moment entre les deux. Bien qu'elle savait que son choix se porterait sûrement vers celui qui l'attirait le plus. Les ténèbres.

Un bruit différent, une présence. Une aura se dégageant de cet être qui approchait. Les sens de la jeune simili se développait et était en alerte. Un autre effet de sa personne ? Ce n'était pas si désagréable. L'inconnus s'approchait. Il n'était plus qu'à quelques pas de là. Le regard d'Amane s'ouvrait progressivement, montrant de grand yeux rouges rubis qui étincelés d'eux même.
Un être qui apporterait des réponses ? Il vaudrait mieux. Elle n’allait pas rester ici infiniment. Il était plus maintenant qu'à l'entrée de la place ou il pouvait voir la jeune femme, seule et semblant perdue.
Sans se retourner, et ni sans faire honneur à la nouvelle présence. Amane resta de dos, sereine.

Est-vous venus me raconter votre épopée ? Ou m'éclairer sur ce qu'on appelle "les choses de la vie" ?

Un sourire d'affiché sur ses lèvres. S'était maintenant la première fois depuis sa renaissance qu'elle ouvrait la bouche et prenait la parole. Sa voix était claire, confiante et distingue. Assez sombre par moment, mais agréable à entendre. Maintenant il faudrait aller au-delà d'une simple parole et partager un peu plus que cela. Des réponses, une discussion, un éclaircissement

Tout ceci semblait bizarre. Une ombre, un humain avait enfin acte de présence pour rejeter l'être qu'elle était, que se passait-il donc ? De plus la compréhension, et la mutation de celui-ci n'arrangeait pas la situation actuelle.
Des yeux jaunes, une aile noire se présentaient présomptueusement devant la jeune femme aux yeux rouge sang, ca ne présageait rien de bon dans ce qui allait advenir dans ce nouveau futur.
Le sentiment de combativité, de carnage, et de la soif de sang émanait de cette nouvelle créature de cette nuit sombre et ténébreuse.
Si Amane avait peur ? Loin de là, son corps sans sentiment ne ressentait rien de tout cela, elle était calme à admirer la scène de ses yeux de braise suivant tout les mouvements de son nouvel interlocuteur.
Il fallait analyser tout depuis l'ordre d'apparition.

Cet homme était arrivé à moitié souffrant, se rejetant de lui même se traitant même comme un chien errant et lui suppliant de ne pas l'approcher, maintenant il avait changé de forme et demandé son identité.
Est-ce le monde à l'envers ici ? Les présentations étaient toujours aussi, peu aimables ?
Ce présenté...Amane ne savait que dire sur elle, à part son prénom et peut-être son âge, et encore, elle ne savait pas approximativement. vingt-deux ans surement ? Ca lui importait tout comme son identité.
Devait-elle lui répondre ? Ou laisser sous cette pluie battante, cet homme déchus.

Qui je suis ? Je me le demande justement, je pensais que vous seriez capable de m'aider à décliner mon identité et à savoir comment j'ai pus arriver ici...Mais je pense que c'est un "rêve" qu'il ne faut pas espérer.

Son sourire angélique se pavanait tranquillement sur ses lèvres. Son regard malicieux lui montrait la traitrise de son "faux" sourire. Son coude lui se souleva doucement avant d'atteindre un manche assez fin pour en un mouvement rapide le maintenir et montrer son arme.
Une épée harpon, rien de bien méchant à première vus, et pourtant, elle tranche aussi facilement qu'une épée banale. Arme plutôt rare que la jeune femme semblait assez fière de montrer.

La lumière de la lune nocturne reluisait dans les différentes lames de cette épée hors du commun, un reflet qui donnait un aspect lumineux, donnant l'impression que celle-ci subit un enchantement. Rien de tel pourtant, juste une impression =, une illusion qui se perd dans les yeux des admirateurs.
Elle semblait peser lourd et pourtant la simili l'a portait à une main facilement, sans aucun problème majeur. Elle était pourtant pas très musclée à première vue, voir plutôt faible. Est-ce aussi une illusion mortelle ?

Un pas, puis un deux, puis un enchaînement de pas l'un après l'autre. Tout se bruit résonnait comme un écho dans cette impasse. La peur ne l'a tiraillait pas. Elle semblait confiante et sure d'elle, bien qu'elle ne connaissait rien de cette ennemis présent.

Ton regard me laisse entrevoir que tu aimerais me déchirer en petit morceau. Que tu aimerais m'entendre hurler à la mort et te supplier d'épargner ma pauvre vie en sanglotant tout ce que j'ai à perdre en h2o dans mon corps. Tu te trompe d'ennemis mon cher. Je ne ressens plus rien. Je suis une coquille vide, sans âme, sans vie, une marionnette qui se montrer quand la mort à finis de jouer avec elle. Je suis un être sans cœur, et pourtant qui vis encore. Je ne sais pas ce que je suis...Mais si je n'ai pas de réponse de ta part, et que je n'en tire rien d'autre que l'envie de meurtre à mon égard. Alors je te combattrais. Pourquoi ? Qui c'est...Je te laisse trouver une raison à cela, car moi...Je n'en ai pas.

Une danse mortuaire se préparait dans l'ombre de la nuit. Danse sanglante, rayonnante dans la douleur et la souffrance. A coup d'épée et non de sentiment, la première qui pliera sera le perdant, mais il n'est jamais trop tard pour abdiquer. L'ennemis allait-il partir effrayé ? Ou bien son épée il déplorerait et de sa force il combattrait ? Futur à nouveau, seul à décider de ses moments. Une réponse ou un signe. Qui sait, la suite sera à venir.

[Désolé du temps et de la qualitée j'arrive pas à faire mieux]

Une coquille vide, un être dénoué de sentiment. Elle savait ce qu'elle était. Une simili. A l'entente de cette nouvelle, la jeune femme resta de marbre. De toute façon comment réagir quand on ne ressent plus rien, pleurer ? Hurler à l'horreur et à l'injustice ? Elle ne ressentait rien de cela et l'homme devant elle semblait l'envier pour cette appartenance.
Cet être devant elle, à l'époque elle l'aurait trouvait misérable et pathétique, elle se serait moquée de ses paroles et de son comportement. Il était semblable à un animal, prés à ce jeter sur une proie quand celle-ci était sur la défensive. Elle aussi avait agit par instinct, il ne lui restait plus que ça. Plus l'envie de ce battre ? Non elle ne ressentait aucune envie, mais elle ne voyait pas ce qu'elle gagnerait à combattre contre un adversaire qui n'avait pas vraiment toute sa tête. Son épée harpon rejoignit son fourreau, d'où le son de la lame qui frottait contre la paroi de celui-ci.

Ton existence me parait aussi misérable que la mienne, mais si ta volonté de me combattre te brûle les doigts, ne te gêne pas. Je serais par contre sans pitié comme tu peux le constater. Simili...C'est donc ce que je suis. Je ne ressens rien...Est-ce pour ça que mon cœur s'est échappée...Que sait-tu d'autre ? Parle.

Il lui fallait en apprendre plus sur elle-même et sur ce qu'elle était. Le combat pouvait attendre. Lui dire qu'elle était un simili n'était pas suffisant pour elle, certes, elle correspondait à la petite définition que celui-ci lui avait donnée, mais ce n'était pas suffisant.

Ne me fait pas perdre mon temps, je n'ai que faire de toi et de tes maux que je ne peux ressentir. Il me faut des réponses, apprendre, ton combat peu attendre et ton envie de destruction aussi. A moins que tu sois un vrai acharné, dans ce cas je n'aurais surement pas le choix. Stupide être.

La pluie continuait sa route inlassablement, elle ne semblait pas s'ennuyer pour tomber autant. Les deux adversaires étaient maintenant trempés comme s'ils appartenaient à la pluie, étant devenus des gouttes d'eau à leur tour. Le regard rouge flamboyant d'Amane soutenait celui de son récepteur. Elle ne semblait pas vouloir le lâcher, pas parce qu'elle était attirée par celui-ci. Non c'était comme une sorte de provocation, comme pour dire qu'elle ne serait pas soumise à cet homme qui se tenait devant elle.