Kingdom Hearts RPG- Renaissance
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 Why won't you understand ?[terminée je pense]

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AuteurMessage
Raven
Wonderful Darkness
Raven


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MessageSujet: Why won't you understand ?[terminée je pense]   Why won't you understand ?[terminée je pense] EmptySam 6 Nov - 16:45

¤ Raven Nightray ¤


      Why won't you understand ?[terminée je pense] Ravenfrompandoraheartsb
      • Nom : Nightray
      • Prénom : Raven
      • Surnom : Wonderful Darkness
      • Age : 24 printemps
      • Sexe : masculin
      • Être : Aussi incroyable que cela puisse paraître, Raven est bel et bien un humain.
      • Groupe : Porteur de la Keyblade



.:Description:.



  • Physique : Je levais les yeux vers le miroir, et contemplais quelques instants mon propre reflet avant de détourner les yeux. En dix ans, je n'avais pas vraiment changé, malheureusement. Avec tout ce que j'avais fais, j'aurais tellement voulus ressembler à quelqu'un d'autre... Mais non, j'avais toujours ces mêmes mèches aussi noires que l'ébène. Ces dernières étaient ébouriffées, vu que je n'avais jamais pris le soin de m'occuper de les peigner. Toutefois, malgré mon manque d'attention à leur égard, mes boucles semblaient toujours aussi souples et soyeuses... C'en était à en faire rougir n'importe quelle fille... Sauf que moi je n'étais pas une fille... Mes yeux ambrés se posèrent de nouveau sur mon autre moi qui me fixait aussi, à travers le miroir. Hum... Quand je disais que je n'étais pas une fille, moi visage ne semblait pas être tout à fait d'accord avec moi. En effet, il arborait des traits fins et délicats, qui n'affichait aucune expression particulière, à part peut-être une fatigue et une lassitude extrême. Jamais, ou presque, un sourire ne venait étirer mes lèvres: je trouvais que cela faisait trop bizarre et que ça ne correspondait pas à ce que j'étais vraiment. Enfin, c'était du moins mon point de vue...Ma main droite, qui était comme à son habitude gantée, vint tracer la courbe de mon nez, fin et légèrement pointu, mais pas trop. Ça aussi, c'était un nez de fille. Je soupirais: cette tête là n'avait rien de bien viril, contrairement à ce que j'avais toujours espéré. Je me souvenais très bien que, quand j'étais encore relativement jeune et idiot, je m'étais fais un piercing à l'oreille gauche, afin d'ajouter une touche de masculinité à ce visage trop et ce corps frêle dont la nature m'avait autrefois doté. Toutefois, actuellement, mon corps n'était plus vraiment ce que l'on pouvait qualifier de « frêle »...

    Mes doigts avaient finis de jouer avec mon nez et vinrent se poser sur ma chemise blanche, dont les premiers boutons n'étaient pas fermés. Certes, il était un peu dur de croire que sous ce tissu immaculé se cachaient des abdominaux en béton armé. Même mes bras avaient l'air plus fins qu'ils ne l'étaient réellement. J'avoue que cette soudaine musculature ne m'était pas venue comme ça, en un claquement de doigt. Je l'avais payé au prix de nombreux efforts physiques, mais je ne regrettais aucunement ce que j'avais fais pour l'obtenir. J'en avais vraiment eu marre de subir ces moqueries que m'infligeaient mes camarades lorsque j'étais encore enfant... Enfin, cela est un autre sujet, que nous aborderons plus tard. Mes jambes aussi, étaient musclées. Je dois bien vous dire que tous ces muscles sont bien pratiques quand, parfois, quelques « soucis » me tombent dessus. En effet, sans me vanter, je suis plutôt bon combattant, et je compte plus sur la force que sur le fait de fatiguer mon (mes) adversaire(s), possédant une endurance quasi-nulle.

    Estimant que je m'étais suffisamment « admirer » pour aujourd'hui, je fis demi-tour et me saisis de ma longue veste noire en cuire qui était accompagnée par une ceinture accordée à ladite veste. Je l'enfilais rapidement, sentant le bas de mon manteau retombé au niveau de mes genoux, puis nouais la ceinture dans mon dos. Ne prenant pas la peine de fermer le haut de ma chemise et mon cuir, je cherchais mon chapeau, lui aussi noir. Ah, le noir... C'était la couleur qui m'allait le mieux, je trouvais que cela faisait ressortir ma peau naturellement pâle. Bref, je ne parvenais toujours pas à mettre la main sur ce maudit chapeau, qui ne devait pourtant pas être bien loin. Un soupir las m'échappa, tandis que j'enfilais mes bottes du même coloris que le reste de mon ensemble. Une fois cela fait, je passais négligemment une main gantée entre mes mèches folles. Mon regard refit le tour de la pièce en pagaille, avant de finalement se poser sur l'objet de ma convoitise, dont je me saisis rapidement. Je le posais sur ma tête, ce qui eu pour effet de dissimuler le haut de mon crâne, et par conséquent, la partie la plus désordonnée de mes cheveux. Me voilà fin prêt, je pouvais partir...

  • Caractère : Ce que j'ai dans le crâne ? En voilà une bonne question... Mais pourquoi me demandez vous cela, hein ? Ah, oui, j'avais oublié que je devais me présenter... Et bien, sachez tout d'abord que, contrairement à ce que vous avez pu voir ou penser de moi, je ne suis pas quelqu'un de très bavard. Oui, si je parle autant aujourd'hui, c'est par obligation, et non par plaisir. Pour moi, le fait que l'on m'adresse la parole est un peu comme si on essayait de s'immiscer dans ma vie, chose que je ne supporte pas. La compagnie des autres n'est, à mes yeux, qu'un boulet qui m'empêche d'avancer comme je le souhaite, c'est pourquoi, moins je vois de gens, mieux je me porte. Je ne suis pas du genre à me mêler de ce qui ne me regarde pas, alors les autres feraient mieux de faire pareil... Si je dis ça, c'est pour leur bien, car il ne vaut mieux pas trop m'énerver. Je perds facilement le contrôle de moi-même, quand cela arrive (même si c'est assez rare). Dans ces moments là, je vois rouge. Je m'explique: je ne prends pas la peine de discerner quoique ce soit, je frappe tout ce qui est à ma portée, objet ou être vivant, ça m'importe peu, du moment que ça fasse souffrir celui qui a eu l'audace de me pousser à bout. Et soyez en sûr, si un jour, je viens à m'emporter contre vous, je ne l'oublierais jamais: c'est ce qu'on appelle être rancunier. S vous avez, un jour, la malchance de vous attirer mes foudres, garder bien à l'esprit que ce sera la chose la plus douloureuse que vous ayez faites dans votre vie. Pouvant faire preuve d'un sadisme inégalable dans ce genre de situation, rien ni personne ne pourrait me faire changer d'avis, je n'hésite jamais à écraser tous les obstacles ou les misérables insectes qui se dressent en travers de ma route.

    Enfin, là je ne vous parle que de mes côtés les plus sombres, ce qui n'est pas très reluisant. Parce que oui, je ne suis pas toujours aussi « méchant » que ça. Si on me fiche la paix et qu'on ne s'oppose pas à moi, il n'y a aucun problème. Je suis d'une nature plutôt calme et réfléchie, je fonce rarement vers le danger tête baissée. Je préfère évaluer les risques et, si je juge que cela ne vaut pas le coup de risquer quoique ce soit, je me retire en toute discrétion afin d'éviter des blessures inutiles. Chose que je hais plus que tout: le fait que la situation échappe à mon contrôle. C'en est presque maladif. Tant que je n'aurais pas régler ces « imprévus » ou « contre-temps », je serais incapable de passer à autre chose. De temps en temps, ce genre d'ennuis m'empêche de fermer l'œil et de me nourrir correctement. Je crois que je ne suis pas normal sur ce point là... J'ai parfaitement conscience que les imprévus et autres inconvénients du genre font partie de la vie, mais cela m'insupporte à un tel point, comme vous avez pu le constater. Mais bon, je suis ainsi fait et je ne pense pas pouvoir changer... Car contrairement à mon physique, psychologiquement, je suis beaucoup trop à l'opposé de ce que j'étais auparavant. J'ai définitivement tourné le dos au gamin faible et pleurnichard, je suis maintenant quelqu'un de fort et apte à contrôler n'importe quelle situation, ou presque.

  • Gout : Ce que j'aime, ce que je n'aime pas... Ca vous intéresse ? Non ? Et bi tant pis, on m'a demandé de me présenter, alors je dois bien le faire. Tant pis pour vous. Donc, les choses que j'aime: le chocolat, le thé, les petits gâteaux qui l'accompagnent... Quoi, cela vous étonne ? Bah, j'ai bien le droit d'apprécier ce genre de choses. Sinon, lire est l'une de mes occupations favorites, je trouve cela tellement calme et reposant. Autrement, "flâner" est passe-temps qui ne me pose pas vraiment de problèmes à excercer, tout comme dormir ou encore ne rien faire. Mais pas trop longtemps non plus, sinon ça finit vite par m'ennuyer dans le mauvais sens. Bon, passons ensuite à ce que je n'apprécie pas: les enquiquineurs de premières, les personnes trop niaises, les enfants pleurnichards, mon passé... C'est simple non ? Tant que vous ne faîtes pas allusions à ces choses là, tout ira pour le mieux.

    Why won't you understand ?[terminée je pense] Photo_74309329_1


.:Combat:.



  • Arme(s) utilisée(s) : Une Keyblade répondant au doux nom de Darkness Of Sorrow.

  • Magie: La magie.... Hé bien, comment vous dire ? Je ne suis pas vraiment adepte de ce genre de pratique, préférant largement utiliser la force. Toutefois, cela ne m'empêche pas d'user des sorts les plus basiques, tel que Basier ou encore Glacier, mais cela s'arrête là. Il ne faut pas non plus que j'oublie de vous parler des portails de Ténèbres que je peux utiliser, afin d'aller d'un monde à un autre...

    Why won't you understand ?[terminée je pense] 146443


.:Histoire:.



    Mon passé n'est pas une chose qui m'est plaisant à raconter, bien au contraire. À chaque fois que j'ouvre la bouche pour en parler, j'ai l'impression que l'on m'arrache le cœur hors de ma poitrine. C'est une sensation absolument abominable, et c'est sûrement à cause de cela que je suis devenus ce que je suis aujourd'hui.

    Je me nomme Raven Nightray, fils de William Nightray et de Marie Lawleet. Ma mère était, paraît-il, une personne adorable et tout ce qu'il y avait de plus mignonne. D'après l'unique photo que l'on m'avait donné d'elle, je pus constater que ce qu'on m'avait raconté était véridique. J'avais hérité d'elle mes cheveux noirs et ondulés, et les traits fins de mon visage, sans oublier la teinte porcelaine de ma peau. Quand j'étais enfant, j'avais toujours été très fier de ressembler de cette façon à ma douce et défunte génitrice. Concernant mon père, je n'ai pas grand chose à raconter. Pour moi, il n'est qu'un parfait étranger qui n'a jamais prêté attention à son unique progéniture. Il devait sûrement m'en vouloir... Car si sa femme était morte, c'était parce qu'elle m'avait donné la vie. C'était grâce à elle que j'avais pus voir le jour, et en remerciement, je lui avais ôté la sienne. Tout le monde le pensait, tout le monde se le murmurait dans mon dos, croyant que je n'entendais rien. Mais j'écoutais tout, attentivement... Espérant de tout mon petit cœur que mon père ne partageait pas ces pensées aussi monstrueuses. Ce n'était tout de même pas ma faute... Je n'étais qu'un bébé lorsque cette triste tragédie avait eu lieu. Je n'étais pas responsable, c'était toujours ce que je m'étais répété. Pourtant, durant toute mon enfance j'ai été bercé par ces sombres et malsains murmurent, qui me rongeaient encore et toujours. Je n'ai jamais laissé une seule larme couler, ç'aurait été m'abaisser à ces personnes méprisantes. Pourquoi s'était-on acharner sur moi de la sorte ? M'en voulaient-ils donc tous d'avoir été la personne qui ait enlevé la vie de la douce Marie ? Probablement... C'était même certains. Mais moi, dans cette histoire, comment devais-je me comporter en ayant ce fardeau sur la conscience ? J'avais opté pour une solution plus qu'évidente: faire comme si de rien n'était, se fondre dans la masse, sauf que...

    Durant toute mon enfance, mon géniteur n'avait jamais été très présent, ne faisant preuve d'aucun signe quelconque d'affection à mon égard. Il était beaucoup trop prit par son travail. Alors, pour qu'il soit fier de moi, je m'étais résolus à, moi aussi, n'accorder toute mon attention qu'à mes études. Mes camarades ne comprenaient pas pourquoi j'étais aussi assidu, et pour une raison qui m'était inconnue, ils en riaient. De plus comme j'étais d'une carrure assez fragile, chose qui n'échappa pas à leur yeux qui étaient à l'affût du moindre de mes défauts. Ces derniers ne cessaient de me faire des remarques, ils se moquaient sans cesse, me dévalorisant et m'humiliant sans qu'aucun d'eux n'en vienne à se lasser .Mais tout ça me passait au .. Tout ce que je voulais, c'était que mon père m'accorde un tant soit peu de reconnaissance. Chose qui ne viendrait jamais, j'en avais parfaitement conscience, mais je ne pouvais m'empêcher d'espérer. C'était le seul parent qu'il me restait, et je ne pouvais me résigner à baisser les bras... Pourtant, j'aurais dus laisser tomber, j'aurais dus me contenter de la vie que je menais. Mais vivre chez cette vieille dame, une connaissance de mon père, ne me suffisait pas. Ce dont j'avais besoin de l'amour de mon paternel. Huhu~ Ce que je pouvais être niais à l'époque, me voiler la face de cette façon ne rimait à rien. J'étais vraiment faible...

    Malgré tout, je fus bien obligé d'accepter les choses telles quelle. Je me souvenais très bien, de ce jour là. C'était aux environs de Noël, et la neige ne cessait de s'abattre dehors. J'avais toujours adoré ce flocons blancs et légers, mais aujourd'hui, les regarder voleter me révulsait. Laissez moi vous expliquer: la vieille dame chez qui je logeais m'avait annoncé la venue prochaine de mon père, chose qui m'avait enchanté. Voilà enfin une occasion de lui montrer ce que je valais vraiment. S'il voyait que j'étais un jeune garçon sage et obéissant, il allait sûrement être fier de moi, il ne pouvait en être autrement. Pendant toutes ces années, je m'étais efforcé de me plier à tous les règles, à faire tout un tas de chose sans qu'on ait à me le demander. J'avais vraiment fais tout ce qu'il était possible qu'un adolescent de quatorze ans, l'âge que j'avais à cette époque, puisse faire. Je m'étais préparé soigneusement, j'avais même dompté mes mèches rebelles pour l'occasion !! J'étais tellement impatient de Le voir, de Lui parler... Je pensais que ce serait simple: je lui avouerais ce qui alourdissait tant mon cœur, qu'il me rassurerait, que tout deviendrait enfin normal et qu'il me traiterait enfin comme son fils... Mais tout ça n'était que de simples illusions avec lesquelles je me bernais depuis le début. J'étais certain que ça allait finir comme ça, mais je ne voulais pas l'accepter, je ne pouvais pas.

    Dés que je Le vis arriver, je me sentis bizarre. Mes mains devinrent moites, tandis que mes jambes se firent moins sûres qu'à l'accoutumée. Mon estomac se tordit en une boule nerveuse, et mes joues se mirent à chauffer. Ça y est... J'étais nerveux. C'était bien une des premières fois que cela m'arrivait, chose que je n'aimais pas. Il ne m'adressa pas un regard, ni même une parole, se contentant de converser tranquillement avec la vieille qui s'occupait de moi. Comme un idiot, je ne parvenais pas à articuler un mot. Je ne sortis de ma transe que quand je le vis se lever. Complètement effrayé à l'idée qu'Il s'en aille sans m'avoir écouté, je me ruais à sa suite, et tendis une main désespérée vers lui. Il dut le sentir, car il tourna les talons et repoussa mes doigts avant qu'ils n'arrivent à attraper sa manche. Son regard me glaça. Il me détestait vraiment... Je ne pouvais plus en douter. Je restais quelques secondes pétrifié, l'esprit à la dérive, en proie à une incompréhension totale. Je me risquais à le questionner sur le pourquoi du comment de son aversion pour moi. Je n'aurais pas dus. Les mots que j'obtins pour toute réponse marqua la fin, ma fin.

    ''Tu n'aurais jamais dus naître...''

    Quelque chose se brisa en moi. Mon regard ambré regarda son dos s'éloigner, incapable de bouger. Je restais ainsi plusieurs minutes, ou heures, j'avais perdus toute notion du temps. Lorsque je me décidais à rentrer me mettre l'abri, mes vêtements étaient congelés et mes os trempés. J'avais mal... Tellement mal... Je ne pleurais pas, me murant dans un horrible silence. Cet homme... Qui était... Censé être mon père... Avait... Balayé tous mes efforts d'un revers de main. Je ne pouvais pas l'accepter, toutes ces années à travailler durement n'avaient donc servies à rien. J'avais perdu mon temps. Une bouffée de colère me submergea. J'avais vraiment la haine contre cet homme... Et ça, il allait me le payer.

    Je « repris ma vie » là où je l'avais laissé, après avoir passé quelques jours dans le noir afin de réfléchir plus clairement à ce que je voulais faire. Je n'avais pas envie de rester ici, et si je partais, personne ne me regretterait. C'était, dans un sens, triste à dire, mais je ne me sentais pas chez moi ici, il fallait que je parte. Toutefois, je n'avais aucun moyen afin d'accéder à mon salut. Pourtant, je ne voulais pas envie de rester ici... Je DEVAIS partir. Tournant en rond dans ce monde trop petit, subissant toujours les mêmes moqueries de mes camarades, je commençais à baisser les bras. Sauf qu'à cet instant là, comme si un Dieu existait en ce monde pervertit et que ce Dieu avait entendu mes suppliques silencieuses, il m'offrit l'opportunité de m'évader. Huhu~ Si je croyais en Dieu, je l'aurais sans aucun doute remercier, si je croyais en lui... Mais voilà, je ne croyais plus en personne.

    C'était un soir, où j'avais du mal à m'endormir, que ça commença vraiment. L'orage grondait dehors, faisant fuir les étoiles et toute autre trace de lumière. Dans un premier temps, je ne n'y accordais pas grande importance, persuadé que cet intempérie ne durerait pas. Toutefois, j'avais l'impression que quelque chose m'attirait dehors, quelque chose de fort que je ne pouvais ignorer. Silencieusement, je quittais le logis que j'avais occupé pendant plus de dix ans, me mêlant aux ombres qui rôdaient à l'extérieur. Je laissais le hasard décidé de la direction que mes pas emprunteraient, ne sachant où aller.

    Tel un fantôme, je ne cessais d'avancer, ressentant toujours le même appel. Après de longues minutes, je m'arrêtais, un peu inquiet. Je venais de déboucher sur une place encerclée par d'étranges bestioles noires. Je ne reculais pas quand je vis l'une de ces créatures s'approcher, parfaitement immobile. Lorsqu'elle attaqua, par réflexe, je levais les bras devant ma tête, puis attendis le choc, qui ne vint pas.

    Surpris, j'ouvris un œil méfiant, avant de constater qu'une étrange arme avait élu domicile entre mes doigts. Une épée en forme de clef... Bouarf... Qu'est ce que c'était ce bazar ? Et d'où ça sortait ça ? Un ange passa, avant que je ne me décide à bouger. Je n'avais pas envie de me battre, c'est pourquoi je reculais, m'enfuyant en courant. Je sentais le vent souffler sur ma peau pâle, ébouriffant mes cheveux passage. À bout de souffle, je fus bien obligé de m'arrêter, le dos courbé et les mains sur les genoux. La clef avait disparut d'elle-même, dés que j'avais pris la fuite. Bon débarras...

    J'eus à peine le temps de me redresser que quelque chose me saisit par les chevilles, remontant jusqu'à mes genoux, puis agrippant mes hanches. Mes pieds s'enfoncèrent dans une étrange nuée noire, ce fût ensuite le tour de mes mollets, et enfin de mes genoux. La peur commençait à me gagner, faisant douloureusement battre mon cœur. Si ça continuait comme ça, j'allais me faire engloutir !! Je voulus me débattre, me sauver mais... en même temps, qu'est ce qui me disait que CA, c'était si mal ? Je n'en avais aucune idée, et pourtant, je me laissais tomber, droit comme un ''i''.

    C'est ainsi que ma ''seconde vie'' débuta, marquant la fin d'une période. Je ne sus jamais ce qui arriva à mon monde natal, et honnêtement, je m'en fichais pas mal. Rien que le fait de penser que tous ceux qui m'aient martyrisé aient disparus m'ôtais un poids du cœur. En tout les cas, suite à cette étrange soirée, beaucoup de bruits parvinrent à mes oreilles, des bruits sur la Keyblade, la Lumière, les Ténèbres... Et surtout, sur un certain Sora, élu de la sainte Clef. Il paraissait qu'il avait accomplit de grandes choses ce gosse. Je ne savais pas précisément quoi, car, dans le coin d'ombre où j'attendais, les informations que je pouvais obtenir n'étaient pas complètes. Beaucoup de choses avaient changés, depuis mon départ, et elles changeaient encore. Je ne savais pas vraiment dans quel sens, alors pas prudence, je préférais attendre de voir comment ça évoluait. Je ne voulais pas prendre de risques inutiles...

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MessageSujet: Re: Why won't you understand ?[terminée je pense]   Why won't you understand ?[terminée je pense] EmptyDim 7 Nov - 2:57

    Fiche validé ! Amuse toi bien !
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